Brénnilis (Finistère)
Prototype industriel 250 MW Thermiques, (70 Mwe) pas prêt, sur une filièredangereuse, mais militairement intéressante (Tritium, Pu). Divergence en 1966.L’équipe enthousiaste des années 60 a payé cher son investissement. - Il y a eudes morts par contamination?: tritium sous évalué (5,7 Kev). - Lesconditions de travail sur les chantiers nucléaires se sont dégradées Le partagedes doses des années 60 s’est transformé?: - Introduction technique desintérimaires de la navale de Brest. - Introduction économique des intérimaires??chargés de chantier?? ??sous contr?le?? - Dégradationsdes conditions de travail (facteur 8 à 10 des profits pour les entreprises) -Mauvais suivi et mauvaise protection sociale des agents.
Le démantèlement de Brénnilis
Commencé en 1985, après l’arrêt de la centrale, par la M.A.D. et laphase1?: - Vidange des 2 000 éléments combustibles (31 tonnes) - Contr?le,mise en conteneur et évacuation du stock (60 tonnes) vers Cascad à Cadarache,par chemins de fer. - Vidange des 100 tonnes d’eau lourde, épuration à Grenobleet stockage à Cadarache (ITER) - Mise en sécurité et démontage des circuits pasou faiblement contaminés.
En 1996, l’arrêté autorisant la phase 2 est signé, avecenquête publique, et les travaux de démantèlement des circuits eau lourde (lefour de Marcoule (explosé) a été commandé et financé en partie par Brénnilispour cela) et des b?timents de commande (BCB), de stockage du combustible(BCI), du ??cimetière?? de déchets solides et du b?timent detraitement de Effluents (STE). Elle doit durer 2 ans. En 2006, contre touteattente, puisque le démantèlement total n’était envisagé qu’après 2050, commedans les autres pays nucléarisés, le décret de démantèlement total (phase 3)est signé. Les circuits du c?ur du réacteur (la cuve en inox fait 4,5m dediamètre) génèrent actuellement une dose mortelle, si la protectionpériphérique de 4,5 m est démontée. Le nucléide principal (le cobalt 60)décroit de moitié tous les 5,2 ans. Il est donc urgent d’attendre… Le co?t dudémantèlement est alors évalué à 482 Millions d’Euros contre 300 prévus audépart. La cour des comptes s’en est émue.
La phase 2 n’est toujours pas terminée?: la STE toujours en place et lecanal de rejet, contaminé, est, par contre, ouvert au public?: 10 ans aulieu de 2. EDF ne donne pas les raisons du retard !
En 2007, Sortir du Nucléaire Cornouaille attaque le décret en justice etobtient l’arrêt des travaux.
En 2010, L’enquête publique conclu à un avis défavorable sur le projet de phase3 d’EDF. (Le Conseil Général du Finistère, PS, a donné un avis favorable au vudu même rapport, avec 10 pages de réserves)
En 2011, un nouveau décret est sorti pour reprendre la phase 2, mais ilcomprend le démantèlement des échangeurs, jusque là compris dans la phase 3.EDF continue à tricher !
Le démantèlement est une pompe à fric
Le marché mondial, évalué en 2008 par Hervé Kempff (Paru le 2/10/08 dans LeMonde) à Mille Milliards de Dollars. (Moitiè militaire, moitié civil)
Le chiffre d’affaire, en progression, devrait être de 5 à 6 milliard paran.
Les Etats Unis ont provisionné 22 Milliards de dollars , seuls 6 ont étéretrouvés. La France a provisionné 24,8 Milliards d’Euros. (Qu’en reste-t-ildans les manipulations de garanties financières actuelles ?). Le flux estévalué à 5 à 6 milliards de dollars par an. C’est entre 50 et 60 milliardsd’Euros qu’il faut provisionner puisque nos centrales ont dépassé les 25 ansd’?ge. Il faut y ajouter le co?t, l’entretien et la surveillance des stockages(Dits provisoires).
Note importante EDF ??communique?? sur la diminution de la dosed’irradiation intégrée par les travailleurs (en Siéverts, unité contestable,puisque affectée d’un coefficient au calcul contesté). Le plus grand nombre demorts (non pris en compte) est d? à la contamination dont les intervenantsconservent les effets toute leur vie au contact direct des organes (les effetssont jugés inversement proportionnels au carré de la distance). L’irradiationcesse dès que l’on s’éloigne suffisamment de la source.
A Brénnilis la moitié (47%) des agents ayant travaillé ??sous risquetritium?? est décédée de mort précoce (avant 65 ans, critère médical). LaGrande Bretagne et la Russie ont reconnu les mortalités dues au tritium. LaFrance dit?: pas de plainte judiciaire, pas d’enquête.
Les déchets
Seule l’Allemagne a commencé un stockage profond dans une mine de sel (àHASSE) réputée ??inaltérable ?. Elle a commencé le retraitement (trèsco?teux) à la suite d’infiltrations d’eau. En France un laboratoire existe,mais pour l’instant seuls des stockages provisoires sont en cours (ICEDA)
Risques sur les habitants et l’humanité
Les risques sont sous évalués?: quel est la part du nucléaire dans lescancers qui vont doubler dans les 15 ans à venir?? Actuellement seulement20 % des causes sont recensées. Les effets des radiations ionisantes n’ont étéchiffrés que pour les utilisations médicales. La polémique sur les cancers dela tyro?de en Corse fera peut-être évoluer les positions. La mortalité précocede la moitié des agents ayant travaillé à Brénnilis sur les circuits eau Lourden’est pas pris en compte (la Grande Bretagne et la Russie ont reconnu le risquecancérigène de l’eau Lourde sur les travailleurs. Le Canada a recensé toutesles études existantes en 2010. La France a mis en place une commission à lasuite e cette étude) La CIPR (Commission Internationale de Protection contreles Radiations) a indiqué en 1991 que toute dose de radiation est susceptiblede générer un risque cancérigène. Les poissons plats de la Manche sontcontaminés chez les Anglais, pas chez les Fran?ais. L’accident majeur étaitévalué à 1 sur 1 Milliard avant Three Miles Island.
Il y a 480 réacteurs dans le monde, au moins 4 ont eu un accident majeur.
L’exemple de Tchernobyl?: entre quelques dizaines et un million dedécès selon les sources?! Les enfants de moins de 3 ans sont les plusexposés (Ukraine) Le plan d’évacuation est insuffisant?: l’exemple deFukushima. Les familles des dirigeants ont été évacuées hors Japon dès le weekend qui a suivi l’accident, les plus pauvres sont encore dans des secteurscontaminés, 7 mois plus tard. Le stockage temporaire n’est pas sécurisé?:Le stockage de La Hague qui fuit, est à retraiter, Le H 3 (tritium), estdétecté en dehors des silos à Soulaine.
Le risque majeur
Le risque de fusion du combustible incontr?lé existe sur nos 58 réacteursC’est le Président de ASN, Claude LACOSTE, qui l’a dit?: nos centralessont du même type?: refroidies à l’eau légère, gainées au zirconium. Lefait d’avoir plusieurs étanchéités présentes des avantages et desinconvénients, mais ne change rien au processus en cas d’arrêt durefroidissement (Feu d’hydrogéne). à 1800 degrés, le gainage fond A 2500 degrésles pastilles d’uranium fondent avec un risque de fuite du magma à l’extérieurde la cuve. Les rejets, indispensables pour éviter ??l’effet Tchernobyl ?,stérilisent plusieurs dizaines de km (variables avec la météo), maisprogressivement touchent tout le pays et s’inscrit dans un processus decontamination irréversible, même s’il diminue dans le temps, suivant lesactinides (30 ans pour le césium 137).
Les solutions alternatives existent
Dès 1975, des Projets Alternatifs ont été Publiés?:??L’électronucléaire en France?? par la CFDT Le Projet Alter Fran?aisLe Projet Alter Breton. (1979), à la suite de l’accusation du ??retour àla bougie?? par les promoteurs de Plogoff. 30 ans après, les chiffresproposés pour une ??Bretagne sans Pétrole et sans nucléaire?? en l’an2000, se sont avérés exacts. Seul la partie transport a??déplafonné?? (doublement)
L’équipe du Projet Negawatt a écrit un processus équilibré et chiffré desortie du nucléaire avant 2025. A la suite du Land de Fribourg, L’Allemagne afait le choix d’investir massivement dans les énergies renouvelables et lesmaisons passives. 350 000 emplois non délocalisables ont été créés. Ildevraient atteindre rapidement 550 000. Le GIEC estime que les ressourcesnaturelles sont suffisantes pour faire face aux besoins de l’humanité sansproduire de CO2. L’utilisation du pétrole existant est suffisant pour mettre leclimat en grave difficulté?: Hubert REEVE a dit devant 5 000 personnes àMorlaix?: l’amorce de la disparition des mammifère est perceptible dansles analyse de variation du climat.